Hantcha née en 1982, grandit à Madagascar. Fille d’un pharmacien Malgache également pianiste de jazz et d’une institutrice Française, Hantcha ne manque de rien. On est à Madagascar, elle est riche du cadre, du temps, du plein air, d’aucun superflus, de son sport intensif, de sa cage d’escalier qui donne une réverbe monstrueuse à ses débuts de guitariste autodidacte, et, à l’époque grande fan de la newjack, de sa musique anglophone…À la maison, on communique par la musique diffusée en permanence, jazz, musique classique, variété internationale d’après guerre.
Pour ses études supérieures, en 2000, Hantcha part de l’île rouge comme son frère 8 ans auparavant. Le changement a des saisons marquées par un froid, des normes, des indispensables, des habitudes peu familières…et un chemin trop définis pour elle. Elle intègre la faculté des sports de Bordeaux et fait du rugby à un très bon niveau en parallèle. En 2005, elle valide un Master ( 2005) et devient éducatrice sportive. Peu à peu elle mesure ce qu’elle a perdu en quittant ses racines. Comme exutoire, elle compose et aime particulièrement la sonorité de la langue anglaise, inspirée aussi bien par le rock alternatif d’Incubus, le jazz orchestrée de Nat King Cole que le R’n B d’India Arie. Au fil du temps elle rassemble ses univers, enterre son déracinement et continue de composer.